Jeunesse IV

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Pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, RESACOOP organise 
le jeudi 8 février 2018 de 10h à 13h un atelier d'échanges :
 
L’appel à projets "Jeunesse 4" est ouvert du 6 décembre 2017 au 30 mars 2018 ! 
Son objectif ? Accompagner d’une part la mobilisation des collectivités territoriales françaises en faveur de la mobilité des jeunes de leur territoire, dans le cadre de leurs projets de coopération décentralisée avec des collectivités territoriales étrangères partenaires, et d’autre part leurs partenariats en matière de formation professionnelle, clé du développement économique des territoires du Nord comme du Sud et de l’employabilité des jeunes.
 
Pour la quatrième année consécutive, le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères lance un appel à projets "Jeunesse" afin de soutenir les partenariats de coopération décentralisée impliquant les jeunes de leurs territoires dans leurs projets, dans le cadre du volontariat ou de leur cursus de formation professionnelle.
 
Outre la mobilité, gage d’ouverture sur le monde et d’apprentissage pour les jeunes et de rayonnement international pour les territoires, cet appel à projets soutiendra les projets de création et/ou de renforcement de l’offre de formation professionnelle sur les territoires.
 
Cette année, le cofinancement du MEAE pourra s’élever jusqu’à 50 % du coût total du projet si le projet prend en compte les critères de bonification suivants :
  • Mutualisation entre plusieurs collectivités territoriales françaises ;
  • Implication de jeunes ayant moins d’opportunités dans le projet ;
  • Impact réel du projet en faveur de l’égalité femmes-hommes.
 
La Fondation Schneider Electric, en partenariat avec le MEAE, soutient financièrement cet appel à projets dans le cadre de ses actions de développement des cursus de formation professionnelle relatifs aux énergies durables dans les pays émergents.
 
 
Deux volets indépendants sont proposés, les collectivités territoriales pouvant candidater sur un seul ou sur les deux :
  • Volet 1 "Formation professionnelle des jeunes" ;
  • Volet 2 "Mobilité internationale des jeunes dans le cadre du volontariat".
crolles jeunes coopération Destinataires : collectivités territoriales françaises et leurs groupements dans le cadre d’un partenariat de coopération décentralisée.
La maîtrise d’ouvrage doit être assurée par une ou plusieurs collectivités territoriales françaises ou groupements, mais la maîtrise d’œuvre peut être déléguée  par exemple à une association, un établissement de formation, un centre de formation des apprentis, une entreprise, une fondation d’entreprise
 
Pays éligibles : à l’exception des pays et territoires pour lesquels des dispositifs conjoints existent (Mexique, Sénégal, Maroc, Territoires palestiniens et Québec – ces pays seront toutefois éligibles dans le cadre d’un projet associant plusieurs collectivités partenaires dans plusieurs pays différents), tous les pays et territoires sont éligibles à cet appel à projets.
 
Critères d’éligibilité : Mise à jour de l’Atlas de la coopération décentralisée et déclaration de l’aide publique au développement (APD) - Suivi-évaluation et impacts sur les territoires - Mutualisation et concertation - Égalité femmes-hommes - Mixité sociale et implication de jeunes ayant moins d’opportunités - Encadrement des jeunes - Priorité aux nouveaux projets - Participation des entreprises locales - Réciprocité entre les territoires.
 
Modalités financières :
Le cofinancement par les partenaires de cet appel à projets ne pourra pas dépasser 50 % du coût total du projet, tous critères de bonification confondus.
Dans tous les cas, l’apport budgétaire du MEAE ne dépassera pas le niveau de contribution de la ou des collectivités territoriales françaises au projet (l’apport ne pourra se limiter à une valorisation des salaires).
Une participation significative de la collectivité étrangère partenaire devra être recherchée ainsi qu’un soutien des autorités de l’Etat ou du secteur privé lorsque cela est possible.
 
Durée des projets :
Les projets concernent l’année scolaire 2018-2019 et pourront durer 12 mois (1er septembre 2018/ 31 août 2019).
Les rapports d’exécution techniques et financiers devront être déposés sur le site www.cncd.fr le 30 septembre 2019 au plus tard.
 
Volet 1 Formation professionnelle
 
Ce volet vise d’une part à encourager la mobilité des apprentis et des jeunes en formation professionnelle, mais aussi des enseignants et formateurs, entre établissements de formation situés sur les territoires des collectivités partenaires, ainsi que celle des jeunes demandeurs d’emploi dans l’année qui suit la fin de leur cursus de formation professionnelle. D’autre part, il vise à soutenir les dynamiques d’échanges, de création et/ou de renforcement d’offres de formation professionnelle sur les territoires.
 
Bénéficiaires 
Les premiers bénéficiaires des projets doivent être les jeunes âgés de 16 à 30 ans, en formation professionnelle ou ayant terminé depuis moins d’un an leur cursus, ainsi que leurs formateurs.
Une attention particulière sera apportée aux projets qui mettront en place une formation de formateurs insistant sur l’importance de la mobilité et des échanges internationaux pour l’ouverture des jeunes au monde et pour leur employabilité.
Enfin, dans le cas des projets portant sur la création et/ou le renforcement de l’offre de formation professionnelle, les projets qui associeront les structures de formation et les entreprises de leur territoire seront prioritaires.Jeunes de 16 à 30 ans, en formation professionnelle ou ayant terminé depuis moins d’un an leur cursus (jeunes demandeurs d’emploi) et leurs formateurs. 
 
Thématiques prioritaires :
- Le développement de la mobilité des apprentis et jeunes en formation professionnelle (pour une durée d’au minimum 15 jours, les mobilités plus longues seront prioritaires), mais aussi des enseignants et des formateurs ;
- Le développement des échanges inter-établissements de formation ;
- La gouvernance de la formation professionnelle (travail en lien avec les partenaires sociaux et les acteurs du territoire, gestion des établissements et de leur animation dans les territoires, etc.) ;
- La structuration des offres de formations et leurs nouvelles modalités de mise en œuvre dans/entre les établissements (curricula, matériels pédagogiques, e-formations, projets d’établissement, etc.) et la mise en œuvre de nouvelles offres de formation ;
- La formation des formateurs ;
- L’articulation des offres de formation avec les atouts et les besoins des territoires, pour favoriser les échanges entre les lieux de formation et le monde professionnelle et économique, afin d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes.
Pour l’enseignement aux métiers de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la nature et des territoires, au-delà des points précités, le projet pourrait aussi porter sur les pratiques pédagogiques et sur le rôle des exploitations agricoles pédagogiques.
Par ailleurs, si le partenariat envisagé concerne les secteurs d’activité ci-dessus mentionnés, les collectivités territoriales sont fortement encouragées à se rapprocher des établissements de l’enseignement agricole situés sur leur territoire, puisque l’une de leurs missions est la coopération internationale (Voir Point 3 de l’annexe 1).
Pour les secteurs de la formation professionnelle en animation sportive et socioculturelle, au-delà des points précités, seront encouragés :
- Les projets sur l’engagement citoyen, la solidarité et le vivre-ensemble ;
- Les projets « Abécédaire », sur les connaissances handisports, qui aborderont les contenus fondamentaux permettant de mieux connaître la personne en situation de handicap afin de l’insérer dans des pratiques sportives dites « de valides » ;
- Les projets « colos nouvelles générations », intégrant la mixité sociale, le respect et la découverte de l’environnement, ainsi que le projet pédagogique type centre de loisirs associé à l’école ;
- Les projets « Tous dehors », autour du sport de nature prenant en compte la spécificité du territoire et des publics accueillis ;
- Les projets collaboratifs sur les usages sociaux dans les environnements numériques en maîtrisant les tâches nécessaires à l’animation d’un projet collaboratif (réfléchir ensemble, animer une réunion en présence ou à distance, développer la coopération au sein de groupes, mener une veillée coopérative, identifier les partenaires et leurs liens, écrire et diffuser sur internet, etc.).
- Les projets portant sur la formation professionnelle dans le domaine de l’énergie dans les pays en développement pourront recevoir le soutien de la Fondation Schneider Electric.
 
Dépenses éligibles : 
Toutes les dépenses réalisées devront avoir un lien direct avec le projet de coopération décentralisée.
Les dépenses éligibles dans le cadre du volet formation professionnelle de cet appel à projets sont :
- Les dépenses liées à la mobilité de jeunes apprentis ou en formation professionnelle et de leurs formateurs (transports, logements, etc.) ;
- Les dépenses liées à la mise en place et/ou au renforcement d’un cursus de formation professionnelle (échanges d’experts, mise en place d’e-formation, mise en place d’actions de formation des formateurs, réalisation de documents de démarche-qualité d’un cursus, etc.) ;
- Les dépenses de suivi-évaluation, de communication et de valorisation autour du projet.
Sont exclues des dépenses éligibles pour un cofinancement du MEAE les postes suivants :
- Dépenses déjà couvertes par un autre dispositif (Erasmus+, OFQJ, OFAJ, etc.), tout dossier ne faisant pas mention de ces cofinancements sera rejeté ;
- Dépenses d’infrastructures et/ou de matériels si elles ne se situent pas dans un ensemble d’actions cohérent ;
- Dépenses liées à des stages hors parcours de formation professionnelle ;
Les projets de coopération universitaire ou d’échange d’étudiants de l’enseignement supérieur ne seront pas éligibles à cet appel à projets.
 
Volet 2 : Mobilité internationale des jeunes dans le cadre du volontariat 
 
Le volet "Mobilité internationale des jeunes dans le cadre du volontariat" vient soutenir les projets de coopération décentralisée déjà existant impliquant des jeunes volontaires, dont les missions viendront renforcer ces coopérations, en France comme à l’étranger.
Le volet de cet appel à projets s’appuie sur les dispositifs institutionnels de mobilité suivants : Service civique – Agence du service civique ; Volontariats européens de longue durée – Agence Erasmus+ Jeunesse et Sport ; Volontariat de solidarité internationale (VSI) – MEAE ; Volontariat international de la Francophonie (VIF) – Organisation internationale de la Francophonie ; Volontariat international en administration (VIA) – MEAE ; Volontariat international en entreprise (VIE) – Business France.
 
Thématiques prioritaires
Cet appel à projets vise à développer les partenariats de coopération décentralisée relatifs à la promotion de la citoyenneté et de la cohésion sociale sur les territoires. Les thématiques sont celles sur lesquelles les collectivités agissent habituellement (environnement, culture, patrimoine, tourisme, etc.), mais devront inclure une dimension d’Education au développement et à la solidarité internationale, afin de sensibiliser les populations des territoires aux enjeux globaux, à l’Agenda 2030 et aux Objectifs de développement durable (ODD).
Si l’offre envisagée concerne des activités en lien avec l’agriculture, l’agroalimentaire, la forêt, la nature et les territoires, les collectivités territoriales sont fortement encouragées à se rapprocher des établissements de l’enseignement agricole situés sur leur territoire, puisque l’une de leurs missions est la coopération internationale (cf. Point 3 de l’annexe 1).
 
Bénéficiaires
Les projets concerneront les jeunes de 18 à 30 ans. Les tranches d’âge prévues par chaque dispositif de volontariat devront être respectées.
Les jeunes volontaires devront effectuer un temps d’au minimum 3 mois à l’étranger dans le cadre de leur mission. Des missions combinées en France et à l’étranger pourront être soutenues. Les projets mettront en avant le suivi des jeunes, avant, pendant et après leur mobilité (formations au départ et au retour, tutorat, etc.), et prendront en compte l’intégration du projet professionnel et personnel des jeunes, en lien avec leurs tuteurs.
 
Durée des missions de volontariat : au minimum 3 mois à l’étranger,  avec possibilité de missions combinées en France et à l’étranger. 
 
Dépenses éligibles 
- Coûts de transport, de logement et de restauration
- Frais de visa et diverses formalités administratives ; d’assurance et mutuelle
- Encadrement, formation et accompagnement ; suivi, évaluation et bilan
- Frais de mission du volontaire en lien avec la mise en œuvre du projet,
- Frais de communication pour la valorisation de la mission du volontaire. 
Sont exclues les indemnités et dépenses déjà financées par l’Etat et/ou les organismes institutionnels de la mobilité (Agence du service civique, France volontaires, Erasmus+, etc.).
 
Date limite : 
Vendredi, 30 Mars, 2018
Thème: 
Coopération décentralisée
Date de mise à jour : Vendredi, 19 Janvier, 2018