Action de construction de bancs dans 50 écoles à partir de pneus et déchets plastiques récoltés dans la nature. Un projet qui permettra de faire un travail très important sur l’environnement mais également qui favoriserait la création de nombreux emplois sur au moins 24 mois minimum tout en mettant l’accent sur la formation et l’éducation sur la préservation de l’environnement.
Une première phase très réussie eu lieu en 2016 sur 11 écoles. Plébiscités par les élus locaux et la population, ils projettent maintenant d’essaimer cette action sur 46 écoles restantes rattachées aux communes de Fimela et Diofior dans la région de Fatick au Sénégal ainsi qu’à l’hôpital de district de Diofior. D’autres associations de pays voisins ont également demandé la construction de ces bancs. Nous œuvrons avec la population à transformer des pneus de voiture et déchets jetés dans l'espace public en bancs pour les cours d’école. Nous envisageons la construction 415 bancs. Ces bancs ont la particularité d’être construit à partir de pneus et plastiques récupérés dans la nature. Les enfants des écoles, les populations et des associations locales environnementales sont conviés à collecter les déchets et pneus usagés. Ces pneus sont remplis de déchets imputrescibles puis une technique permet de les cimenter pour les transformer en bancs dans les cours d'école. La forme circulaire de chaque banc permet de planter un arbre en son milieu afin d'assurer l'ombre nécessaire. De plus, la langue salée et l’érosion éolienne avançant fortement dans cette région du Sine, le reboisement est devenu aussi une priorité sur ce territoire. Le projet est mené par les acteurs locaux réunis en comité de pilotage et formés à la conduite de projets. Les habitants des différents villages sont associés à cette démarche afin de favoriser l'appropriation du projet par tous et ainsi optimiser sa réussite et sa pérennisation. Nous organisons des réunions d’information dans les différents villages dans le but d’informer la population et de les intégrer au projet. Des plans d’action sont mis en place pour récolter des fonds sénégalais, organisé par le comité de pilotage. L’objectif principal de ce projet est donc de créer des liens sociaux dans une démarche environnementale, de formation, d’éducation et de création d’emploi en intégrant l’ensemble des bénéficiaires et des acteurs locaux au projet. L’objectif principal de ce projet est de créer des liens sociaux, une dynamique de partenariat sur le territoire dans une démarche environnementale, de formation, d’éducation et de création d’emploi en intégrant l’ensemble des bénéficiaires et des acteurs locaux au projet.
Les sous objectifs sont :
1/ Une sensibilisation et une action directe sur l’environnement, la santé et pour une éducation populaire : Chaque banc représente 14 pneus usagés et 1m3 de déchets plastiques récoltés dans la nature par les enfants et les familles. Pour ce projet, 5 320 pneus et 400 m3 de déchets seront récoltés. Par cette action, nous protégeons une zone de maraîchage, d’élevage, d’agriculture et de pêche et nous favorisons une prise de conscience environnementale. La langue salée et l’érosion éolienne avancent fortement dans cette région du Sine. Le reboisement est donc une priorité sur ce territoire. La plantation des arbres se fera avec les écoles en lien avec un professionnel. L’entretien des arbres sera à la charge des élèves. Le type d’arbre sera choisi en fonction de la nature du sol. Nous pourrons planter soit des arbres fruitiers ou fertilitaires. Nous favorisons une prise de conscience au reboisement qui est aujourd’hui devenu indispensable.
Pour sensibiliser à l’environnement les différents acteurs locaux et les bénéficiaires du projet, nous allons mettre en place des ateliers éducatifs, des réunions d’information et de la formation composée comme suit :
- Ateliers de formation et pédagogiques sur le thème de l’environnement pour les élèves des écoles, les enseignants et la population par village
- Réunion d’information par village, par école
- Formation sur l’environnement pour les gouvernements scolaires et pour le conseil municipal des enfants de Diofior (prise en charge en partie par notre partenaire la commune de Panazol et la région Nouvelle Aquitaine dans le cadre de la coopération décentralisée)
Nous souhaitons une prise de conscience de la population du lien entre santé et environnement sain. En effet, les pneus constituent une réserve de larves de moustiques et par conséquent une propagation du paludisme. Une Zone de maraichage ou la nappe phréatique est polluée par les déchets plastiques. Une zone d’élevage où les animaux mangent les déchets plastiques et un écosystème menacé avec des mangroves souillées par ces déchets. La mangrove est une zone de reproduction pour les poissons et les oiseaux.
2/Des emplois créés et de la formation dispensée : Emplois directs pour la conception des bancs : création de 10 emplois à temps plein sur 15 mois dont 3 emplois sur chacun des villages. 16 emplois à temps partiel (embauche sur chacun des villages) des maçons et aides maçons sur les chantiers Emplois indirects pour la conception des bancs : rémunération des cuisinières, des charretiers, des femmes pour le puisage de l’eau, des taxis, des transporteurs de matériel et achats de matériel, fourniture, matière premières dans les commerces locaux. Au bilan de la première phase du projet, nous avons pu observer qu’un emploi créé signifie une autonomie pour les familles et des perspectives d’avenir (lutte contre l’exode rurale et lutte contre l’immigration clandestine). Formation à la technique des bancs soit une montée en compétence pour des stagiaires. En 2014 notre association a financé la formation à 6 locaux qui aujourd'hui sont en mesure d'appliquer ces méthodes de construction et également de former d'autres maçons à cette technique. Formation à la conduite de projet pour les locaux concernés à la mise en place et gestion du projet. Formation et pédagogie à l’environnement
3/ Des cours de récréations avec aire de jeux et de l’ombrage: Les écoles sont très souvent austères. Les enfants sont dans le sable et au soleil pendant les récréations ce qui engendre une problématique d’hygiène, de santé et aussi de bien-être. Les bancs leur permettent d’être assis au propre et à l’ombre. Les bancs et tables des classes ne sont plus sortis durant les récréations. Les écoles font des économies en termes de réparation du matériel. La sécurité des élèves est également assurée car ils restent dans la cour durant les récréations et ne sortent plus dans la rue.
4 / Des liens sociaux renforcés Des bancs qui renforcent les liens sociaux et aménagent les différents espaces des villages. Dans les écoles, les bancs sont utilisés pour les réunions des enseignants, pour les parents d’élèves.
Partenaire : L'association "Grenier des Initiatives locales pour le développement" situé à Fimela, région de Fatick au Sénégal. Le président de l'association, la vice présidente ainsi que le secrétaire général sont tous les trois des acteurs de développement, habitués à gérer des projets avec différents organismes. Ils sont également reconnus localement. Le président de l'association était lors de la première phase du projet un banc un arbre coordinateur local, formateur de la technique de construction des bancs. Il est responsable de l'équipe du projet un banc un arbre depuis 2014. Il a participé à toutes les réunions du comité de pilotage, présenté le projet à la population ainsi que devant des partenaires français lors de son dernier voyage. niveau local pour une réelle expertise en conduite et suivi de projets. L'expérience des uns et des autres est conséquente. C'est aussi une association qui regroupe des acteurs venus de différents secteurs professionnels ce qui favorise la complémentarité la dynamique. Ils sont tous impliqués sur les problématiques environnementales sous différents aspects et tous très attachés à la dynamique intercommunale. Terres et Cultures Solidaires a formé l'ensemble des membres du bureau et des membres fondateurs de l'association à la conduite de projet. Ils bénéficient aujourd'hui de l'ensemble des outils permettant la mise en place et la gestion d'un projet. Concernant le projet un banc un arbre, Terres et Cultures Solidaires a mis en place des outils informatique de gestion et suivi du projet : calendrier prévisionnel, prévisionnel des dépenses et des recettes, suivi des dépenses, report des factures et les a formé à leur utilisation. Le partenaire aura pour mission le suivi de chantier avec récupération des factures, commande de matériel. Deux fois par semaine les partenaires se retrouvent pour faire un compte rendu de suivi et financier, remettre les factures afin de les archiver. Ces temps de rencontre vont permettre de mesurer les écarts entre un budget et un planning prévisionnel et réalisé et ainsi apporter des mesures correctives si nécessaire.